Création en cours

RÉMINISCENCES

ENSEMBLE SEQUENZA 9.3 & THÉO OULD

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RÉMINISCENCES

Ensemble Sequenza 9.3 & Théo Ould

"Œuvres baroques entendues avec accordéon, regards contemporains sur ces œuvres, créations rendant hommage aux maîtres du passé, pièces faisant sonner l’organum des voix et de l’accordéon dans diverses configurations… Par un parcours original où dialoguent les époques, nous souhaitons guider l’écoute du public avec douceur et simplicité sur les chemins inattendus de la création musicale."
PROGRAMME :

8 voix et accordéon

GIACOMO CARISSMI
Chœur final de l’oratorio Jephté, "Plorate Filii Israel" — 6 voix (continuo assuré par l’accordéon) (3')
Relecture de "Plorate Filii Israel" (Carissimi) — (arrangeur à définir) (4')
PHILIPPE HERSANT
Tarentelle — accordéon solo (6')
Sept poèmes d'Emily Dickinson — voix de femmes et accordéon (10')
Méandres sans fin (extrait de Poèmes chinois) – 8 voix (4’)
Création de Philippe Hersant, inspirée de Carissimi — 8 voix et accordéon (8’)
JEAN-SÉBASTIEN BACH
Warum betrübst du dich, mein Herz ? — chœur d'entrée de la Cantate BWV 138 — 8 voix (continuo assuré par l’accordéon) (5')
JUSTĖ JANULYTĖ
Warum betrübst du dich, mein Herz ? — accordéon solo (transcription d’une partie d’orgue solo) (6')
Création de Justė Janulytė, inspirée de Bach — 8 voix et accordéon (8')

« Lorsque j’ai conçu ce programme avec l’accordéoniste Théo Ould, nous nous sommes accordés sur deux désirs : inscrire notre démarche dans un lien aux polyphonies du passé et travailler avec le compositeur Philippe Hersant. En répondant à notre sollicitation, Philippe nous a parlé de son émotion particulière pour le chœur final de l’oratorio Jephté de Giacomo Carissimi.

Bien vite se sont imposés à nous deux anciens maîtres de la composition, Giacomo Carissimi et Jean-Sébastien Bach, dont l’écriture pouvait à la fois magnifier notre formation – douze voix mixtes et un accordéon – et nourrir un processus fertile de création musicale.

À ce passé lumineux répondent ainsi deux esthétiques contemporaines : la poésie du compositeur Philippe Hersant, qui a souhaité rendre hommage à Carissimi dans une œuvre de création, et le sonorisme de la compositrice lituanienne Justė Janulytė, avec qui je souhaitais travailler à nouveau. Sa pièce originairement écrite pour orgue seul, « Warum betrübst du dich, mein Herz ? », inspirée du chœur d’entrée de la Cantate BWV 138 – la première composée à Leipzig -, fait émerger le passé en dévoilant progressivement la mélodie de Bach, à travers un jeu subtil de registres et de fréquences. Justė prolongera ce geste créateur en écrivant une œuvre pour notre effectif complet, inspirée de la même cantate. »

CATHERINE SIMONPIETRI